Pouvons-nous modifier nos perceptions ? les faire circuler et réorganiser nos façons de penser ? Rêves et ivresse crée des espaces de liberté pour l’imaginaire du spectateur : « si tu n’attends pas l’inattendu tu ne le rencontreras pas. »
Sur scène, les danseuses et danseurs traversent des rites et créent un monde.
Dans les corps s’élaborent des flux et des oppositions qui font naître la dynamique du mouvement : l’équilibre, le désordre, la rupture, l’assemblement. Cette aventure humaine prend une dimension sensible. Il s’agit de réorganiser en permanence nos perceptions et nos actions pour s’agencer en chœur ; un chœur d’où naissent des personnages.
Oisiveté, rêves, cris, le charnel, l’ivresse du mouvement, le désir, nous envahissent. Les perceptions se transforment pour créer de nouvelles utopies dans une ambivalence entre tumulte et repos.
Des mythes contemporains se dessinent, des figures prennent forme : elles mêlent les puissances des corps, les sensations. Elles déploient des imaginaires intimes et collectifs. Que génèrent ces forces vives, ces dynamiques, ces tiraillements dans notre rapport au monde et à l’autre ?
Bord de scène à l’issue du spectacle