Annabelle Loiseau et Pierre Bolo de la Cie Chute Libre reviennent au Cargo pour répéter leur prochaine création 2048.
Vous les aviez rencontrés lors des saisons précédentes dans le cadre de plusieurs accueils de leurs pièces chorégraphiques sur notre plateau : Living Room, La cuisine de Pan et Drafters. En effet, ils ont pendant longtemps travaillé sur notre territoire et réalisé de nombreuses rencontres et actions culturelles envers les publics. La compagnie existe depuis 2005 et compte aujourd’hui une douzaine de créations.
Les chorégraphes Annabelle Loiseau et Pierre Bolo ont développé leur démarche artistique avec une trentaine d’artistes danseurs mais aussi éclairagistes, musiciens, comédiens, circassiens, photographes…Leur écriture se situe entre abstraction et narration, le travail est axé sur l’interprétation de la danse. La primeur est au vocabulaire chorégraphique hip hop, l’espace et la lumière composent les instants et les ensembles.
C’est donc tout naturellement que le Cargo les invite à nouveau pour cette session de travail et de recherche.
2048 est une pièce pour 6 danseurs et un dj, femmes et hommes qui proposent une force de troupe, un ensemble chorégraphique hybride : « Pour cette nouvelle création nous nous lançons dans un nouveau défi, celui de la « temporalité ». La pièce sera alors rythmée par des « actes » ayant différentes durées (1 seconde,1 minute, 1 heure …1 an…), des temps que nous imaginons pour agir, pour réagir, pour lutter, pour changer et échanger, pour vivre avec fureur et danser jusqu’au bout.
Il s’agit du principe de l’échéance : Comment les corps réagissent à l’espace donné entre un début et une fin, un départ et une arrivée, un start et un stop ? L’inertie ou la vitesse, l’improvisation ou la mesure, le calme ou la fougue sont autant de chemins possibles.
Parachutés dans un univers où le rapport au sol est indéniable mais sans leste, les danseurs interrogent cette question du temps. L’énergie sera synonyme d’urgence, l’instant présent sera solaire pour foncer vers l’avenir sans peur. Les fulgurances et le lâcher-prise des individus, leurs postures ou la motilité des ensembles signeront une chorégraphie impulsive où écriture et improvisation se chevauchent. »
Rencontre publique le vendredi 28 octobre à 18h30
Entrée libre et gratuite
