Compagnie La Grive

La Grive est une compagnie de danse contemporaine créée en 2019, dans la région Pays de la Loire, par Clémentine Maubon et Bastien Lefèvre. Interprètes depuis une dizaine d’années pour de nombreux chorégraphes, ils ont tous deux traversé divers univers artistiques et créé l’un et l’autre, chacun de leur côté (Notamment Vitruvian pour Clémentine et la pièce Molierisée 1h23’14’’et 7 centièmes en co-écriture avec Jacques Gamblin concernant Bastien). Ils décident de se réunir pour partager leurs compétences et leurs réflexions ainsi que pour s’engager ensemble dans la création et diffusion de spectacles et performances. Dès leur premier projet, ils questionnent le corps dans ses grandes profondeurs comme un prétexte pour parler de l’individu, de ses tensions, de ses tentatives d’équilibre et de son rapport à l’autre.

La Grive est aujourd’hui porteuse des projets ABDOMEN (lauréat des Petites Scènes Ouvertes 2020), de et avec Clémentine Maubon et Bastien Lefèvre, Cépages Dansants, de et avec le caviste Emmanuel Ménard, les danseurs Yannick Hugron, Clémentine Maubon et Bastien Lefèvre, Vitruvian, solo de forme courte (10’), de Clémentine Maubon. Ils sont artistes associés au Théâtre Louis Aragon de Tremblay-en-France à partir de 2021.

Dans le cadre de cette résidence nous les accueillons tout juste avant leur première au Cargo le 13 janvier prochain ! Ils seront donc dans les derniers jours de travail avant de vous présenter la pièce COCOEUR et de partager avec vous les premières émotions de cette nouvelle création.

 

Nous ne battons pas tous à la même allure. Certains battent vite, certains battent si fort dans l’effort qu’ils ne s’en remettent pas. Certains sont si ralentis dans les grandes profondeurs qu’ils se rapprochent des cétacés. Certains ne parlent de leur battement que lorsqu’ils parlent d’amour. Est-ce- qu’on est parfois si complices que nos battements s’accordent ? A moins que le contretemps nous complémentarise, que le chaos nous encastre ? Ce dont je suis sûr, c’est qu’à l’instant où mon coeur bat, je suis vivant. Mais dans l’instant qui s’ensuit, le battement déjà s’éteint et j’attends avec impatience le prochain. Pourvu qu’il revienne…