Le cri du Caire

Au souffle continu du saxophone de Peter Corser, aux cordes « barocks » de Karsten
Hochapfel et aux envolées du trompettiste Erik Truffaz, répond la voix saisissante d’Abdullah
Miniawy, jeune poète, chanteur emblématique d’une jeunesse égyptienne avide de liberté
et de justice. Le chant soufi virtuose, murmuré ou clamé sur un tapis de boucles hypnotiques,
conduit vers la transe dans un voyage mystique. Spiritualité et liberté s’y accordent dans un
même désir d’invention et de partage, pour porter les espoirs des peuples aux voix
muselées face à aux oppressions politiques, sociales et religieuses. Entre rock, poésie soufie,
jazz, spoken word et volutes orientales,
Le Cri du Caire invente un univers d’une grande
puissance métaphorique qui transcende les identités et les frontières.

 

« Par la voix tripale du poète et slameur égyptien Abdullah Miniawy, c’est toute la jeunesse cairote qui
sanglote, tempête et hurle sa rage libertaire, entre psalmodies soufies et rap tellurique : une rencontre choc et poignante. »
Anne Berthod, Télérama

« Jeune chanteur, slameur, poète soufi aujourd’hui exilé en Europe, Abdullah Miniawy est La voix libre
de la Révolution égyptienne. Projeté par les souffles hypnotiques du saxo et des cordes
barocks, son chant libertaire résonne comme un appel poignant, fiévreux… et s’envole en transe mystique. » Renaud Creus, Mediapart