Partez en bonne compagnie fêter la mer et l’amitié : avec François Morel à la proue, l’humour est sur le pont, les chants de marins gonflent les voiles !
François Morel entonne les chants d’un navigateur disparu en mer en 1900. Retour aux sources : le théâtre redevient chalutier et ses chanteurs marins.
Poète inconnu natif de Trigavou, près de Saint-Malo, Yves-Marie Le Guilvinec disparaît à trente ans. Il laisse à la postérité des poèmes tracés au calva, des lettres imbibées de tafia, et une existence d’oublié océanique.
Gérard Mordillat et François Morel s’attachent à compléter sa biographie, ils recousent les filets de pêche, recomposent avec Antoine Sahler les musiques disparues.
Ensemble, ils prennent le large et à bras-le-corps ce portrait de fantôme, réhabilitent à contre-courant une poésie joyeuse et populaire, dans un hymne à l’ivresse de l’air salé, à la liberté et aux excès.